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Une autopsie du présent

  

 

 

 

Très

     tôt

        intéressé

                  par l’histoire de l’art, c’ est progressivement la place du moulage dans l’histoire de la sculpture qui captera l’attention de l’artiste. Ses recherches l’amènent en priorité à produire des volumes, mais on trouve également des dessins, de la vidéo et du son dans ses installations. L’artiste développe un lexique de formes, réelles ou fictionnelles, qu’il agence, organise, classifie, selon la complexité des lieux dans lesquels il travaille.

Pendant son cursus, Il s’initie à la programmation informatique orientée art, dont il gardera essentiellement des concepts numériques qu’il tachera d’appliquer à la sculpture classique. Ainsi Thomas Royez expérimente dans son œuvre le dessin aléatoire, les générateurs de forme, l’autonomie de la matière, dans une approche «low-tech» qu’on pourrait comparer à la pensée Arte Povera. D’une certaine manière, l’artiste cherche à effacer sa touche pour laisser aux œuvres la possibilité de
prendre leur indépendance. Le détournement, et plus particulièrement celui des outils, est récurrent dans l’œuvre de Thomas Royez. Cette citation de Marshall McLuhan : «We shape our tools, and thereafter our tools shape us», pourrait à elle seule résumer l’attitude de l’artiste...
«We shape our tools, and thereafter our tools shape my art» pourrait-il ré-écrire. Une pensée de la transversalité l’amène à explorer les frontières des choses, les limites, là où, dans un monde manichéen, se rencontreraient précisément le noir et le blanc.En 2015, l’ œuvre de Thomas Royez entre dans une collection publique en France, ainsi que dans plusieurs collections privées.


Expositions collectives :
-Le dessin hors contrôle, commissariat : Plateforme Roven, Café au lit, Paris, 2011
-Mutualisme, commissariat : Lift, Friche de la Belle de Mai, Marseille, 2014
Exposition personnelle :
-L’autopsie du présent, Galerie de l’École Supérieur des Beaux-Arts d’Aix en Provence, coproduction ESBAA et OHP (Observatoire de Haute Provence / CNRS), 2014

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